Author(s) :

Aliou Kalidou BARRY.

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Abstract :

Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années au problème de la déforestation. Dans ses méthodes de gestion forestière et de la lutte contre la déforestation, l’État1 sénégalais joue sur plusieurs cadres. Il a adhéré à de grands projets et programmes de reforestation comme la Grande Muraille Verte (GMV) et a mis en œuvre au niveau national de nombreuses campagnes de reboisement, parfois d’initiatives de régénération naturelle des forêts ainsi que de sensibilisation. Il s’est aussi doté d’instruments pour réprimer les actes d’abus et les contrevenants à l’exploitation des ressources forestières. Cependant, notre étude révèle que loin d’être efficaces, ces stratégies et constructions narratives axées fortement sur le rationnel et le « faire peur » (C. Desvignes, 2005 ; M. -P-Ndiaye, 2020) confirment, en matière, de communication une sorte d’aveu d’impuissance de l’État sénégalais face aux enjeux de la lutte contre la déforestation.

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