Author(s) :

Koffi Alain KOUASSI.

Volume/Issue :

Abstract :

Dans la société koulango, on dénombre une pléiade de panthéons sur lesquels règne l’Être Suprême. Le corps religieux chez ce peuple est composé du corps sacerdotal familial et politique et les prêtres traditionnels indépendants. Convertis aux religions dites révélées, ils demeurent attachés à leurs croyances religieuses primitives et refusent de se saborder. Alors, comment peut-on comprendre et expliquer l’expansion du kpalissêguê (culte des divinités) malgré la domination de l’Islam et du Christianisme dans le pays koulango? Pour y parvenir, nous avons eu recours aux sources bibliographiques pour la consultation de documents écrits et à la source orale à travers des enquêtes de terrain. Pour obtenir des informations plausibles, nous avons adopté les méthodes analytique, comparative et de recoupement afin d’en retenir les meilleurs. Ces différentes méthodes nous ont permises d’avoir des résultats probants. En effet, certaines décisions ou pratiques des autorités des religions révélées complètement en déphasage avec la culture africaine, les poussent à se recroqueviller dans leurs pratiques ancestrales. La confrérie des prêtres traditionnels continue alors de s’étendre malgré l’omniprésence de religions dites révélées en pays koulango. Ainsi, la persistance des croyances traditionnelles facilite-t-il l’expansion de cette confrérie des kpalissôgô et la propagation du syncrétisme religieux.

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