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Cette recherche s’inscrit dans le contexte de la lutte contre les fistules obstétricales en Côte d’Ivoire. La fistule obstétricale en tant que problème de santé publique a fait l’objet d’un plan budgétisé pour le passage à échelle de la lutte contre la fistule obstétricale. Cette étude qui traite de la problématique de la réinsertion sociale des porteuses de fistules obstétricales vise à analyser les interactions sociales entre les porteuses de cette pathologie et leur communauté en vue d’élaborer une stratégie de communication sociale pour un changement de comportement. L’approche méthodologique développée est essentiellement fondée sur une recherche qualitative. Il ressort des analyses que les communautés d’origine des porteuses de fistules obstétricales ont entretenu des représentations sociales négatives à l’endroit de cette pathologie avec pour conséquences l’exclusion et le rejet de ces malades. Le recours au modèle théorique de l’Eicdarm en tant qu’approche du changement social de comportement a permis de sensibiliser les communautés sur la réinsertion sociale des malades de la fistule obstétricale.